Les gouverneurs de l’Ituri, du Nord et Sud Kivu, du Maniema et du Tanganyika se réunissent depuis ce lundi à Goma en marge des conversations régionales, organisées à l’initiative du Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD).
Ces assises, lancées par le vice-ministre du Plan, Pascal Bitika Omana, sont axées autour du thème : « Promouvoir la coopération interprovinciale pour l’intégration des réponses en matière de développement, prévention de l’extrémisme violent et des problèmes environnementaux ».
Ces assises, selon Pascal Bitika, constituent un espace de dialogue et une opportunité pour l’émergence des réponses plus adaptées devant permettre de conduire une zone plus stable et imitables en passant par une transition juste grâce à un processus d’apprentissage mutuel devant soutenir le développement des services sociaux de base qui renforce le fondement d’un Etat fort.
Le vice-ministre du Plan attend des participants des « engagements visant l’amélioration des conditions de vie des populations en mettant sur pied des politiques de bonne gouvernance et ainsi lutter contre la pauvreté ».
Pour sa part, le gouverneur militaire du Nord-Kivu, le lieutenant général Constant Ndima Kongba, a précisé que « les conversations interprovinciales est organisée dans l’optique de rassembler les principaux acteurs de développement de nos provinces ici regroupées afin d’identifier les domaines de collaboration et coordonner nos actions conjointes pour booster les domaines économico-social de la zone de la RDC ».
De son avis, le renforcement de cette interconnexion régionale renferme de nombreux avantages au profit des populations.
Pour le PNUD, les parties prenantes devront, trois jours durant, comprendre les enjeux de l’adoption des réponses concertées, coordonnées et régionales qui favorisent la synergie des actions multiplicateurs face à la complexité des défis auxquels font face les cinq provinces.
Près de 120 participants prennent pat à ces assises notamment des associations de femmes et des jeunes, des autorités religieuses et traditionnelles, des représentants des medias ainsi que des organisations régionales et internationales.
Fidèle Kitsa