La résidence de Dunia Kilanga, secrétaire national en charge de la mobilisation et propagande du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), aurait été perquisitionnée par des forces de sécurité entre le 21 et le 22 juin.
Dans un communiqué jeudi 22 juin, le parti de Joseph Kabila a dénoncé une perquisition « barbare » et violation du domicile d’un de ses cadres.
« Ces hommes non autrement identifiés, présentés comme étant militaires, policiers et agents des services spécialisés » ont selon ce parti, saccagé la résidence de notre camarade et ont emporté des objets de valeur, les insignes du parti et les effigies de l’ancien Président de la République Joseph Kabila, au motif que nul ne peut détenir ces objets ».
L’ancien parti au pouvoir soutient que le régime Tshisekedi se radicalise dans la dictature.
« Sans nul doute le régime en place se radicalise dans la dérive dictatoriale, sème la terreur et intimide tout celui qui émet une opinion contraire », lit-on dans un communiqué signé par Ramazani Shadary.
Le PPRD fait également part du « recul de la démocratie et la violation flagrante des libertés politiques en RDC ». Il appelle les congolais à rester vigilants pour « contrer la dictature installée au pays depuis quelques années ».
La perquisition chez Dunia Kilanga vient rallonger la liste de cette série qui a commencé dans la famille politique d’un autre opposant congolais, Moïse Katumbi. Il y a quelques jours, les forces de sécurité sont allées perquisitionner à Kinshasa, les résidences privées de Katumbi et de son Conseiller Salomon Kalonda Idi. Ce dernier est détenu à la prison de Ndolo, après son arrestation le 30 mai dernier à l’aéroport international de Nd’jili.
Giscard Havril Mane