La plateforme Vigilance citoyenne a lancé mardi une campagne de sensibilisation contre le glissement dénommée « Mandat esili, tika kiti ».
Cette est inspirée de l’article 64 de la Constitution qui encourage tout Congolais à « faire échec à tout individu ou groupe d’individus qui prend le pouvoir par la force ou qui l’exerce en violation des dispositions de la présente constitution ».
Le coordonnateur de cette structure, Me Hervé Diakiese, a expliqué cette campagne anti-glissement a finalement été lancée après avoir constaté le «chaos» au cours de la première phase des opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs. Une phase qui a été « désastreuse ».
De son avis, la prolongation de la durée des opérations d’enrôlement des électeurs dans la 1ère zone opérationnelle aura un impact certain sur l’exécution du calendrier électoral publié par la CENI. Il soupçonne ainsi que les 4 scrutins (présidentielle, législatives nationales et provinciales, municipales) ne vont pas se tenir au 20 décembre 2023 tel que prévu.
« Au 24 janvier 2024, dans une année, normalement on doit avoir la passation du pouvoir entre le président élu et le président en fonction. Mais si le président en fonction se retrouve au-delà de la durée de son mandat, nous ne pouvons pas accepter qu’il reste parce que son bail a expiré », a prévenu Me Hervé Diakiese, soulignant que sa campagne entend « mettre fin à la culture inconstitutionnelle de glissement ».
Giscard Havril Mane