Qui va succéder à Gentiny Ngobila à la tête de la ville de Kinshasa ? A quatre mois de la fin du mandat 33ème gouverneur de la capitale congolaise, d’éventuels prétendants commencent à donner leurs premières intention.
Tous jurent d’apporter du sang neuf à la tête de cette mégalopole d’environ 15 millions d’habitants.
Le 26 décembre dernier, le Vice-premier ministre en charge de l’Intérieur avait reconnu « l’échec » de la gestion actuelle de la ville, espérant que les nouveaux dirigeants vont faire mieux.
Comme un symbole, le même jour, Deo Kasongo, challenger de Gentiny Ngobila en 2019, a critiqué vertement la gestion du locataire de l’Hôtel de ville de Kinshasa sur X (anciennement Twitter).
« Ils avaient promis de faire mieux que nous, mais la ville de Kinshasa n’a pas changé (…) Alors doit-on continuer à les regarder nous proposer des choix dont nous savons que rien de bon n’en sortira pour les prochaines 5 années ? », s’est interrogé cet entrepreneur à succès.
De là, à lui prêter des intentions de briguer une fois de plus le gouvernorat ? Noël Tshiani, candidat mrésident devenu soutien de Félix Tshisekedi, est convaincu que « des jeunes loups propres comme Deo Kasongo auraient fait un meilleur travail au profit des Kinois ».
La gestion de la Ville de Kinshasa a été très décevante et médiocre pendant ces cinq dernières années. Des conflits interminables au sein et entre dirigeants des institutions de la Ville ont paralysé le fonctionnement de la Ville, laissant les poubelles et l’insalubrité…
— Noel K. Tshiani Muadiamvita (@NoelKTshiani) December 29, 2023
A ce jour, Vidiye Tshimanga et Adam Bombole se sont déjà alignés pour la succession de Ngobila. Tshiani veut cependant que les élus provinciaux de Kinshasa apprennent « des erreurs du passé pour choisir les futurs dirigeants de la ville de Kinshasa », après 5 années de gestion « décevante et médiocre », marquées par des « conflits interminables au sein et entre dirigeants des institutions de la ville ».
Ce qui, selon lui, a « paralysé le fonctionnement de la ville, laissant les poubelles et l’insalubrité s’accumuler tout en fabricant les moustiques propagateurs des maladies ».
Yvette Ditshima