Le Réseau congolais de gestion des déchets préconise le vote d’une loi pour appuyer l’action des structures qui luttent contre l’insalubrité et sanctionner les pollueurs.
Cette recommandation est ressortie de l’atelier organisé, vendredi à Kinshasa, par cette organisation.
Au cours dudit atelier, le professeur Pierre Albert Ngelele a révélé que les déchets issus des activités ménagères et des industries, particulièrement les déchets plastiques, sont parmi les principales causes des décès à Kinshasa.
« Les déchets tuent en silence à Kinshasa à travers des causes multiples dont l’asphyxie, le manque d’oxygène et la promiscuité », a-t-il détaillé, tout en pointant du doigt « l’exode rural et l’industrialisation » comme principaux « facteurs pollueurs de notre ville (Kinshasa) ».
Le professeur Pierre Albert Ngelele a en outre proposé l’introduction, dans le système éducatif du pays, et dès l’école primaire, des notions de gestion des déchets.
Il a également appelé les organisations chargées du recyclage et la société civile à s’unir pour que Kinshasa retrouve sa belle robe d’antan.
Pour cet environnementaliste, il faut des mesures fortes pour lutter efficacement contre l’insalubrité dans la capitale congolaise.
Dieumerci Diaka