Un certain Patrick Civava Mbasha Ecibegeza veut traduire en justice l’Union pour la démocratie et progrès social (UDPS/Tshisekedi).
Il reproche au parti au pouvoir d’avoir antidaté et falsifié des documents du ministère de l’Intérieur afin de lever le verrou du défaut de qualité d’Augustin Kabuya qui, à ce jour, ne devrait engager ce parti auprès de la centrale électorale (CENI) pour le dépôt des candidatures aux élections législatives.
Cette démarche est citoyenne, soutient l’enseignant en droit constitutionnel. Pour lui, sa démarche voudrait que les dossiers des candidatures portés par Augustin Kabuya à la Commission électorale nationale indépendante soient déclarés de nul effet pour défaut du pouvoir spécial décerné à Augustin Kabuya par Félix Tshisekedi en tant que président du parti. Dans le cas contraire, c’est Tshisekedi qui serait exposé à la «peine de haute trahison selon la Constitution», a-t-il déclaré dans une interview à 7sur7 peu après sa correspondance envoyée le 18 août dernier à la CENI à travers laquelle il a dénoncé ce fait.
« Mes sources me renseignent que des documents ont été falsifiés et antidatés mais l’administration est là aussi pour déceler les faux, le crime parfait n’existant pas, et les sanctionner, fraus omnia corrupti. Nous détenons ce document initial des listes des partis politiques et de leurs responsables telles que transmises le 23 juin dernier à la CENI. Le responsable de l’UDPS c’est Félix Tshisekedi », a-t-il soutenu.
L’UDPS a présenté de plus de 450 candidats aux législatives nationales.
Giscard Havril Mane