Tout le monde en parle. La proposition de loi conditionnant l’accès aux hautes fonctions de la République dont la présidence de la République aux seuls Congolais nés de père et de mère congolais, communément appelée « loi Tshiani » a été reprise à la grande surprise dans le calendrier de la session ordinaire en cours à l’Assemblée nationale.
Dès lors, deux courants rivalisent dans l’opinion : ceux qui soutiennent ce texte qui aurait comme vertu, selo eux, d’épargner le pays des infiltrations au plus haut sommet d’un État menacé par la balkanisation et ceux qui le juge discriminatoire et porteur de germes de division.
Comme pour couper la poire en deux, Thierry Monsenepwo, membre du bureau politique de l’Union sacrée, propose qu’on passe au référendum.
« Il faut questionner le peuple. Demander aux Congolaises et Congolais ce qu’ils en pensent », a-t-il soutenu dans un extrait vidéo.
Par ailleurs, il met en garde des « apprentis sorciers lient cette proposition de loi avec la personne du chef de l’État, alors que la Constitution consacre la séparation du pouvoir »
« La beauté de la démocratie, c’est de laisser la possibilité aux gens de s’exprimer sans les stigmatiser », a-t-il martelé se montrant favorable au débat à l’Assemblée nationale.
Rejetée en 2021 par le bureau d’études pour non conformité à la Constitution, la loi Tshiani a été cette fois-ci alignée à l’agenda des travaux à l’Assemblée nationale.
Socrate Nsimba