Le Président de la République, Félix Tshisekedi, a dénoncé fermement les violences exercées par des éléments de la Police lors de l’arrestation de Delly Sesanga, opposant politique et leader du mouvement Sursaut national , au cours de la manifestation de jeudi dernier à Kinshasa.
« Peu importe le motif de l’interpellation de cet acteur politique, la méthode utilisée pour le conduire au poste ne devait nullement s’apparenter à des voies de fait », a déclaré le chef de l’État, selon le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, lors du compte-rendu du conseil des ministres de vendredi.
#RDC : En conseil des ministres, le Président de la République a déploré et condamné les violences dont a été victime l’honorable @DSESANGA.
Des mesures ont été prises contre les policiers responsables de ces actes.
Le VPm intérieur @shabani_lukoo a été chargé de prendre des… pic.twitter.com/upARHynpTu
— Patrick Muyaya (@PatrickMuyaya) November 15, 2024
Le Président a également rappelé que la liberté d’expression, garantie par l’article 63 de la Constitution, doit être respectée en toute circonstance.
« Ce droit implique la liberté d’exprimer ses opinions ou ses convictions, notamment par la parole, l’écrit et l’image, sous réserve du respect de la loi, de l’ordre public et des bonnes mœurs », souligne la loi fondamentale.
L’activité du Sursaut national, visant à mobiliser la population contre une révision de la Constitution, a été dispersée par la Police.
Des arrestations ont été effectuées, dont celle de Delly Sesanga, qui a été victime de brutalités dénoncées par plusieurs vidéos largement partagées sur les réseaux sociaux.
L’opposant a été libéré après avoir passé quelques heures au commissariat de Funa.
Jevic Ebondo (stagiaire)