Le président Tshisekedi est revenu sur sa déclaration du 5 janvier 2022 à Sankuru.
Ce jour là, le chef de l’État congolais qui bouclait sa tournée dans l’espace Kasaï avait lâché, devant la foule, :
« To ye mpo na ko salela Congo mpe ba Congolais. To ye mpo na koyiba mbok’oyo te, ko boma yango mpe te. D’ailleurs, eloko yako boma eza lisusu te mpo mboka esi ekufa kala. To ye nde kotombola yango. Kozongisa yango na esika esengeli ezala.»
Traduction :
« Nous sommes venus servir le Congo et les Congolais et non pour piller et nous servir. D’ailleurs, il n’y a plus rien à en tirer d’un pays totalement détruit depuis plusieurs longtemps. On est là pour le relever et le remettre à la place qu’il mérite. »
Mercredi dernier, alors qu’il recevait des leaders politiques et communautaires de l’espace « Grand Oriental », Félix Tshisekedi a réaffirmé ces dires, indiquant qu’il ne les avait pas prononcés « avec légèreté ». Mais que c’était la vrai réalité du pays.
Arrivé au pouvoir en 2019 après la présidentielle controversée du 31 décembre 2018, Félix Tshisekedi reste convaincu qu’il sera réélu à la tête du pays, au terme des élections prévues à la fin de cette année.
Alors que son mandat est marqué par des scandales de détournement dans des projets comme celui de cent premiers jours ou encore de Tshilejelu confiés à ses conseillers ou encore par l’exacerbation de la crise sécuritaire dans l’est et la cherté de la vie sociale, le chef de l’État brandit notamment la gratuité de l’enseignement primaire qu’il a réussi à mettre en œuvre ou encore le projet de développement local des 145 territoires en cours, pour s’autosatisfaire de son premier quinquennat.
Socrate Nsimba
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