Le président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso, a échangé mardi avec la délégation du Conseil consultatif électoral de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) en mission d’évaluation pré-électorale en RDC.
Cette délégation, qui rencontre des formations politiques depuis le week-end dernier à Kinshasa, fait l’objet des rumeurs selon lesquelles elle vise à baliser le chemin du report des élections et du dialogue.
Faux, a soutenu Christophe Mboso, affirmant dans la foulée que cette délégation de la SADC a la mission de « se rendre compte de l’évolution du processus électoral avant l’arrivée de la mission d’observation de la SADC ».
Natemba Tjigueja, cheffe de la délégation, a abondé dans le sens du speaker de la Chambre basse du Parlement congolais.
« Notre mission consiste à évaluer l’environnement sécuritaire et politique, le cadre juridique ainsi que le degré des préparatifs de la CENI. C’est donc une mission pré-électorale d’évaluation », a-t-elle expliqué au sortir de l’audience avec Mboso.
Natemba Tjigueja a par ailleurs fait savoir que la délégation de la SADC, au terme de sa mission, ne pourra rendre public le rapport de ses activités à Kinshasa.
« Nous allons élaborer un rapport dont la teneur est réservée au président de l’organe de sécurité de la SADC. Nous sommes en train de recueillir les informations et d’échanger avec tous les acteurs pour élaborer notre rapport. Ce n’est pas à ce niveau que nous allons dévoiler le contenu de ce rapport », a-t-elle souligné.
Le Conseil consultatif électoral de la SADC, depuis le début de sa mission, a déjà pris langue avec le FCC de l’ancien président Joseph Kabila, A.Ch de Jean-Marc Kabund, Envol de Delly Sesanga, MLP de Franck Diongo, etc.
Chacun y est allé de son analyse et considérations pas du tout postives sur le processus électoral en cours.
Du côté de la majorité présidentielle, la délégation de la SADC a eu vent des avancées « positives » dudit processus.
« Nous leur avons dit qu’il y a 25 mille candidats députés nationaux, 24 candidats président de la République, cela signifie que le processus électoral est inclusif. Ceux qui n’ont pas voulu participer sont libres de rester en gare. Mais la Centrale électorale fait tout pour que les élections se tiennent le 20 décembre prochain », a dit Mboso.
Dieumerci Diaka