L’expulsion de la journaliste française Sonia Rolley mardi continue à susciter des réactions.
Cette fois-ci, c’est l’association locale Journaliste en danger (JED), dans un message conjoint avec Journalistes sans frontières (RSF), qui condamne une « expulsion brutale » de la correspondante de Reuters.
Jed et RSF demandent aux autorités congolaises de justifier le motif de cette expulsion et de « cesser de durcir les conditions d’accréditation des journalistes étrangers. » Ce que rejette le ministère congolais de la Communication et Médias rejette.
⚡️ #RDC 🇨🇩: RSF et @jedkinshasa condamnent l’expulsion brutale de la journaliste @soniarolley de @Reuters ce 8 novembre et demandent aux autorités d'en justifier le motif, et de cesser de durcir les conditions d’accréditation des journalistes étrangers. https://t.co/3dYtxm33bX pic.twitter.com/sMsZGwFGbK
— RSF (@RSF_inter) November 9, 2022
Dans un communiqué de presse ce mercredi, la partie gouvernementale estime qu’il est « inapproprié de considérer comme un cas d’atteinte à l’exercice de la liberté de la presse en RDC une décision administrative régulière qui sanctionne un cas de violation flagrante des procédures requises pour qu’un sujet étranger séjourne et exerce une activité professionnelle sur le sol congolais. »
Pour le ministère de la Communication et Médias, Sonia Rolley s’est retrouvée en conflit avec les textes légaux et réglementaires régissant la police des étrangers.
Socrate Nsimba