Le leader de Nouvel Élan a réaffirmé à RFI son refus de participer au Bloc patriotique où se retrouvent depuis quelques mois le camp de Martin Fayulu, son allié à Lamuka, et celui de Joseph Kabila, l’ancien chef de l’État.
» On ne peut pas s’appuyer sur celui qui a commis le péché pour combattre celui qui a profité du péché », carricature Adolphe Muzito
Pour lui, les gens du FCC » ne sont pas des alliés appropriés pour lutter contre la fraude électorale et la vérité des urnes « .
Il pense que c’est eux qui sont à la base de la situation actuelle.
» C’est ça d’ailleurs qui fait la divergence entre Ecidé et Nouvel Elan. J’espère que c’est une divergence qui va être dépassée car il faut maintenir Lamuka comme force de résistance « , a-t-il soutenu
Alors que certains le voient de plus en plus proche du pouvoir actuel, Adolphe Muzito répond :
« Je suis toujours dur par rapport à M. Tshisekedi et à l’Union sacrée. Je doute de la crédibilité du processus électoral. Lamuka va rebondir pour exiger des élections transparentes dans le délai constitutionnel »
L’ancien Premier ministre rassure qu’il sera candidat à la prochaine présidentielle. Il va dans six mois déposer sa candidature au congrès de son parti, Nouvel Élan.
Va-t-il encore composer avec Martin Fayulu dans un pays où il est impossible à un parti politique de gagner seul les élections ?
» S’il se dégage une convergence autour de nos programmes respectifs, c’est sur cette base que les alliances politiques et électorales auront lieu.
En 2018, Adolphe Muzito avait soutenu la candidature commune de l’opposition autour de Martin Fayulu. Cette fois-ci, l’homme ne compte décidément pas jouer les accompagnateurs
Socrate Nsimba