En République Démocratique du Congo, deux grands sujets font la Une de l’actualité au sein de l’opinion nationale. Il s’agit notamment de l’affaire de la nouvelle taxe de Registre des Appareils Mobiles (RAM) instaurée par le Ministre des Postes, Télécommunications, Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (PTNTIC), Augustin Kibassa, ainsi que le dossier relatif à la remise des jeeps de marque « palissade » dont les députés nationaux sont bénéficiaires.
Sur ce, l’ancien Coordonnateur du Front Commun pour le Congo (FCC) et député national, Néhémie Mwilanya, ne s’est pas empêché de critiquer le Gouvernement Sama Lukonde au regard des faits actuels, qui, selon lui, « discréditent totalement les politiques publiques » de celui-ci devant le peuple congolais.
« Le RAM et les jeeps « palissade » discréditent totalement les politiques publiques tant vantées du Gouvernement : le peuple d’abord et la lutte contre la corruption », a-t-il écrit sur son compte Twitter.
Dans la foulée, l’ancien Directeur de cabinet de Joseph Kabila est revenu sur la motion de défiance déposée au Bureau de l’Assemblée nationale contre le Ministre Augustin Kibassa dans le dossier RAM.
« Au-delà de la motion de défiance c’est tout un régime qui perd sa légitimité », a-t-il ajouté.
Notons que Néhémie Mwilanya est parmi les députés nationaux qui s’étaient farouchement opposé à la question des jeeps qui avaient récemment provoqué le tôlé au sein de l’espace public congolais.
Non bénéficiaire de cet engin depuis l’arrivée du deuxième lot à Kinshasa, ce dernier continue à dénoncer ce qu’il ne cesse de qualifier d’un acte de « corruption » à l’égard des élus du peuple.
Guillaume Mavudila