Moins de vingt-quatre heures après avoir rendu une déclaration suspendant Franck Diongo de son poste de président national du Mouvement lumumbiste progressiste (MLP), Guylain Fundi et sa suite ont été chassés de ce parti.
Un arrêté, publié ce mardi, signé par Franck Diongo lui-même, rend cette décision. En son premier article, il stipule : « Sont définitivement exclus du MLP pour haute trahison et autres manquements graves avec interdiction formelle d’utiliser les insignes et emblèmes du parti : Messieurs Hoppy Mampuya, Ekofo Bola Bienvenu, Guylain Fundi et Madame Annie Mbombo ».
L’arrêté rapporte que les quatre membres exclus, bien que « sans titre ni qualité d’engager les organes du parti, mais à dessein de nuire à l’honneur et à la réputation de celui-ci et ses animateurs, se sont illustrés en date du 19 septembre 2022… par des déclarations tapageuses et infondées faisant croire à l’opinion d’avoir suspendu le président national du MLP ».
Pour Franck Diongo, l’acte posé par son désormais ancien directeur de cabinet et ses ouailles est constitutif de « haute trahison, de violation intentionnelle des statuts et règlement du parti ». Il soutient que ces frondeurs ont fait preuve de « vagabondage politique » en plus de la « propagande en faveur d’une autre formation politique au détriment du MLP ».
Lundi, Guylain Fundi et les trois autres frondeurs ont fait sensation en décidant de la suspension de Franck Diongo et de la convocation imminente du congrès du parti en perspective de son remplacement. Ils ont principalement reproché à Diongo « l’ingratitude » envers Félix Tshisekedi qui l’a sorti de prison.
Laurent Omba