Le Mouvement lumumbiste progressiste (MLP) a, dans sa déclaration du lundi, annoncé la suspension de son président national, Franck Diongo, jusqu’à nouvel ordre. Il est reproché à Diongo « l’ingratitude » vis-à-vis du chef de l’État Félix Tshisekedi, qui l’a gracié après des années en prison.
La déclaration lue par Guylain Fundi, directeur de cabinet du « président suspendu », révèle qu’une commission de crise sera mise en place pour l’organisation « rapide » du congrès général du MLP qui va déboucher sur l’élection de nouveaux animateurs du parti.
« Le MLP est très reconnaissant vis-à-vis du président de la République Félix Tshisekedi pour tout ce qu’il a fait en faveur de ses membres, notamment pour la libération de Franck Diongo de la prison centrale de Makala où il a été jeté par le régime passé dont il est actuellement allié », a dit le directeur de cabinet de Franck Diongo.
Les cadres du MLP rassurent Félix Tshisekedi de son soutien et accompagnement pour sa réélection en 2023.
« Le MLP ne sera aucune fois opposant de son propre régime. Ils décident d’accompagner le Chef de l’État pour sa réélection en 2023 », a martelé Guylain Fundi à travers cette déclaration, intervenue 24h après le meeting de Franck Diongo à Masina.
Au cours de ce meeting, le leader « suspendu » du MLP a réaffirmé son opposition au régime de Félix Tshisekedi.
Il accuse accuse le chef de l’État congolais de n’avoir pas respecté la ligne de conduite tracée par son défunt père et leader emblématique de l’opposition en RDC, Étienne Tshisekedi wa Mulumba. Il en veut pour entre autres preuves la montée en puissance du tribalisme dans les institutions.
Chaly Sunda