Le ministre de la Communication et médias, Patrick Muyaya a salué, mardi au cours du briefing, la décision du parti politique Ensemble pour la République de siéger à l’Assemblée nationale.
Une « mesure minimum » qui, selon le porte-parole du gouvernement vient « respecter la volonté du peuple ».
Une justification également évoquée dans la déclaration sanctionnant les assises de Lubumbashi durant lesquelle le parti de Katumbi a levé l’option « d’exercer une opposition républicaine de combat, sans complaisance ».
Patrick Muyaya a estimé qu’il ne devrait même pas avoir de débat sur la participation ou non des députés élus d’Ensemble pour la République aux travaux de l’Assemblée nationale.
« Ils ont été candidats. Il ne devrait pas avoir d’ambiguïtés sur cela dès le départ. Lorsque vous acceptez de participer à une compétition, acceptez qu’à la fin de cette compétition, vous ne soyez peut-être pas gagnant », a avancé Patrick Muyaya.
Au total, le clan Katumbi revendique une vingtaine d’élus dont 18 sur la liste Ensemble pour la République. Ce total fait de Moïse Katumbi, arrivé deuxième à la présidentielle, le leader de la première force parlementaire de l’Opposition.
Yvette Ditshima