Alors qu’il a été, le samedi dernier, le premier à arriver au siège de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) pour soumettre sa candidature à la présidentielle, Rex Kazadi a vu finalement son dossier être reçu que le lundi 11 septembre.
Le candidat a corrigé quelques manquements dans son dossier, après avoir reçu les informations nécessaires samedi au Bureau de réception et traitement des candidatures (BRTC).
Candidat indépendant, Rex Kazadi a salué le travail « très sérieux, à la fois méticuleux », de la CENI, précisant que tout se fait avec précision en veillant sur tous les détails.
« Je suis revenu finaliser mon dossier parce qu’il y avait certains éléments qui manquaient le samedi passé et c’est aujourd’hui que j’ai effectivement officialisé ma candidature à l’élection présidentielle prévue en décembre de cette année. Personnellement, cet exercice m’a permis de découvrir le travail de la CENI », a-t-il déclaré .
Il reconnaît également la liberté d’expression offerte désormais à toute catégorie des candidats.
« Aujourd’hui, nous avons la possibilité de nous exprimer, c’est pourquoi je suis venu briguer la Présidence de la République pour diriger ce pays. Je suis candidat sans connaître une forme de discrimination et je vais convaincre les Congolais à voter pour moi », a-t-il dit.
Et d’ajouter :
« Ceux qui ne veulent pas jouer le jeu démocratique en boycottant les élections, ils sont libres. Cependant, on ne va pas créer une loi spécifique pour eux. En ce qui me concerne, j’estime qu’il faut jouer le jeu car c’est une fois tous les 5 ans et c’est une opportunité inouïe pour les Congolais de pouvoir s’exprimer. Donc, pour quelle raison doit-on se priver de droit de choisir la personne qui va présider aux destinées de 100 millions des Congolais ? ».
Originaire de Mbuji-Mayi dans la province du Kasaï-Oriental, c’est en France que Rex Kazadi Kanda fait ses premiers pas en politique en 2014 avec son ancien mentor et ami Emmanuel Ilunga dans l’APR (Action Républicaine pour le Progrès). En 2016, il décida de créer Ba Patriotes ya Kongo (BPK) qui par la suite se muera en parti politique. Cet ancien « combattant » en Europe a pour modèle Thomas Sankara.
Yvette Ditshima