Les troupes de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC), arrivées fin mandat, ont entrepris vendredi leur retrait officiel de la RDC. Sur les terres congolaises, ces troupes ont été en mission depuis l’année dernière dans le cadre du processus de paix de Nairobi, visant notamment la récupération des localités congolaises passées sous contrôle des rebelles du M23.
Cette mission a été lancée quelques mois seulement après l’adhésion officielle de la RDC à l’EAC, dont l’un des enjeux majeurs était la pacification de l’Est du pays.
A l’heure où les troupes de l’EAC ont entrepris leur retrait progressif, d’aucuns s’interrogent sur l’avenir de la RDC au sein de cette organisation sous-régionale.
Le ministre congolais de l’Intégration régionale, Antipas Mbusa Nyamwisi, a rencontré ces préoccupations lors de la cérémonie du retrait officiel des troupes de l’EAC, qu’il a présidée vendredi à Goma.
« Le départ des troupes de l’EAC ne signifie pas la sortie de la RDC de l’EAC », a-t-il affirmé.
Et d’enchaîner :
« La force de l’EAC, c’est vrai nous avons décidé qu’elle quitte. Elle est en train de quitter. D’ailleurs, celle de la SADC est en train de venir. Tout cela, c’est dans la recherche de la paix. Mais, ça ne veut pas dire que nous quittons l’EAC, nous restons membre de l’EAC, parce qu’une bonne partie de notre pays, fait partie de l’Afrique de l’Est ».
Tout en reconnaissant que « la charge de la sécurité du pays revient avant tout à l’armée congolaise », Mbusa Nyamwisi a voulu donner des assurances, au moment où le M23 continue de contrôler les localités congolaises, que les FARDC vont continuer à travailler pour pacifier l’Est du pays.
Au regard des « efforts fournis par notre armée pour bouter l’ennemi dehors », le ministre de l’Intégration régionale demeure convaincue que l’Est de la RDC « va retrouver la paix dans les jours qui viennent ».
Dieumerci Diaka