Le mouvement citoyen LUCHA a publié, mardi, un baromètre baptisé « Fatshimétrie » sur les 100 premiers jours du président Tshisekedi.
Investi le 20 janvier au cours d’une cérémonie grandeur nature au stade des Martyrs, Félix Tshisekedi, réélu au terme de la présidentielle du 20 décembre avec plus de 73% des voix, a franchi cette barre symbolique le 29 avril alors qu’il séjourne en France.
Au pays, les 100 jours du Président sont passés, selon la Lucha, sans « aucune démarcation avec le passé ». Ce mouvement citoyen n’a trouvé jusque-là aucune démarcation avec le premier quinquennat qui a laissé un « goût d’un rendez-vous manqué avec d’innombrables promesses non tenues ».
Plus de trois mois après son investiture, le président Félix Tshisekedi peine à démarrer effectivement son mandat avec la mise en place des institutions qui tardent.
« La situation sécuritaire s’assombrit davantage particulièrement dans l’Est et la crise humanitaire qui en découle s’intensifie », fait remarquer la Lucha dans son rapport.
Côté social de la population, la courbe semble poursuivre son inflexion « avec la perte continue du pouvoir d’achat ».
Autre fait déploré par la Lucha, l’absence des décisions de rupture durant ces 100 premiers jours dans tous les secteurs essentiels de la vie publique. Ce qui, selon le mouvement citoyen, laisse « planer une gouvernance du vide qui renvoie des signaux alarmants pour la suite du quinquennat ».
Yvette Ditshima