Trois jours après l’appel à la démission du gouvernement Sama par Steve Mbikayi, Thierry Monsenepwo, un autre membre de l’USN, n’est pas de cet avis.
Dans son argumentaire, Mbikayi avait évoqué « l’inexistence » du transport aérien inexistant, le manque d’un réseau routier national et la perte de terrain du franc congolais face au dollar comme preuves de l’échec des « Warriors ».
« Dans ces conditions, comment améliorer le social de la population ? », avait interrogé l’initiateur du Front patriotique 2023, convaincu du rôle que devraient jouer les députés de l’USN dans la mise sur pied d’un gouvernement à même de « garantir la conservation de la majorité parlementaire le 20 décembre » et donc de « la survie » de cette famille politique.
Jean Thierry Monsenepwo a brandi les « exploits » de l’équipe Sama, investie en avril 2021 et remaniée en mars 2023 qui arrive, selon lui, « à financer sur fonds propres l’organisation des élections et l’effort de guerre, via la Loi de programmation militaire. »
« Le Gouvernement Sama a fait ses preuves », a réagi Monsenepwo en citant également le programme de développement des 145 territoires, la pérennisation de la gratuité de l’enseignement ainsi que l’effectivité de la gratuité de la maternité.
« Plusieurs projets des régimes précédents, notamment les 5 chantiers et la Révolution de la modernité, ne sont pas arrivés aux résultats correspondants à ceux qui sont initiés par le Chef de l’État par l’entremise du gouvernement Sama Lukonde et ce, en 3 ans d’action ! », a-t-il poursuivi, dénonçant la « cécité » et la « mesquinerie » de son compère de l’USN.
Toutefois, Thierry Monsenepwo reconnaît que tout n’a pas été rose suite à plusieurs forces majeures dont des « déséquilibres économiques exogènes causés par la Covid 19 et la guerre en Ukraine ».
Yvette Ditshima