C’est depuis le vendredi 29 octobre 2021 dans la soirée que le Président de Ensemble pour la République (ER), Moïse Katumbi, séjourne dans la capitale Kinshasa.
Selon les sources proches de cette famille politique, Moïse Katumbi va entamer, à partir du lundi 1er novembre prochain, des pourparlers avec ses partenaires politiques avant de prendre toute forme de décision sur l’avenir de sa plateforme au sein de l’Union Sacrée de la Nation du Président Félix Tshisekedi.
Cette démarche est la suite logique du communiqué rendu public récemment par son Porte-parole, Olivier Kamitatu, peu après l’investiture de Denis Kadima à la tête de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI).
Depuis lors, il sied de noter plus d’une réaction du camp Katumbi qui continue à fustiger contre le comportement de leurs alliés au sein de la coalition au pouvoir.
Chaque acteur de l’Union sacrée tire le drap de son côté, tout en cherchant à garantir ses intérêts politiques.
Entre-temps, le nom du parti de l’ex Gouverneur du Grand Katanga est cité plus d’une fois parmi les forces politiques du pays qui projettent une marche politique en date du samedi 6 novembre pour dire non à l’équipe Kadima à la tête de la Centrale électorale.
Il y aura, parmi elles, le camp de ses anciens alliés de Lamuka, Martin Fayulu et Adolphe Muzito ; mais aussi le Front Commun pour le Congo (FCC) de son ancien mentor Joseph Kabila. Tous disent répondre à l’appel lancé par les évêques catholiques pour sauver le pays.
Moïse Katumbi parviendra-t-il à convaincre ses partenaires à quitter l’Union sacrée ? Ou va-t-il y rester dans des conditions qui visiblement ne lui semblent pas favorables ?
Ce sont là les questions que l’opinion se pose. Cette dernière craint la répétition de ce qu’a été le cas avec certains regroupements politiques au début du présent régime. L’on va citer les exemples des transfuges du FCC qui ont changé de camp au cours d’une même législature, sans oublier ceux de l’AFDC-A avec la bataille de Néné Nkuli contre Bahati Lukwebo.
En effet, au-delà du fait qu’il ait la posture de leader au sein de sa famille politique, la tâche semble difficile mais pas impossible pour Moise Katumbi qui devrait user de toute son énergie pour réussir à convaincre les acteurs politiques de son regroupement à adopter sa position.
Guillaume Mavudila