Dans sa déclaration sanctionnant le conclave de deux jours tenu à Lubumbashi, Ensemble pour la République a exigé la libération des prisonniers politiques et d’opinion.
Parmi eux, le journaliste Stanis Bujakera, victime de « harcèlement » pour ses « opinions ».
Correspondant de Jeune Afrique à Kinshasa, Bujakera a été arrêté depuis le 8 septembre dernier alors qu’il devrait embarquer pour Lubumbashi.
Il est notamment accusé d’avoir confectionné un faux document attribué au service des renseignements et relatant les circonstances d’assassinat du député Chérubin Okende par les renseignements militaires. Ce rapport avait servi à la rédaction d’un article publié chez Jeune Afrique mais qui ne porte pas la signature du journaliste incriminé. Bujakera a toujours rejeté ces accusations, soutenant qu’il n’a jamais produit ce rapport pour charger les renseignements militaires.
Outre Stanis Bujakera, le parti de Moïse Katumbi en a également appelé à la libération des « prisonniers politiques », dont ses membres, Mike Mukebayi et Salomon Kalonda.
Japhet Mukoko (stagiaire)