Poursuivi et inculpé pour viol sur mineure, Eugène Diomi Ndongala, président de la Démocratie chrétienne (DC), a totalement blanchi par la Cour de cassation ce vendredi.
Dans son arrêt rendu ce jour, cette juridiction a, selon un communiqué de la Démocratie chrétienne, reconnu que l’ancienne Cour suprême avait commis des « graves erreurs judiciaires ».
Par conséquent, son arrêt rendu ce jour annule le verdict de 2013 qui reconnaissait Diomi Ndongala coupable.
«Il faut reconnaître qu’il avait été privé injustement de ses droits civils et politiques, qu’il recouvre totalement aujourd’hui», a indiqué Me Benjamin Massamba, un des avocats de cet ancien président de l’AS V.Club.
Son parti a fait savoir que
«le jugement de révision de la Cour de Cassation fait suite à celui du Comité des Droits de l’homme des Nations Unies qui avait condamné l’État congolais dans cette affaire, dont la vraie nature était celle d’un complot contre cette grande figure de l’opposition, à cause de sa volonté inébranlable de défendre l’élection d’Etienne Tshisekedi wa Mulumba à la magistrature suprême, après le hold up électoral de 2011».
Yvette Ditshima