La ministre de l’Environnement, Ève Bazaiba, a exprimé son désarroi face à l’inaction des organisations et ONG internationales dans la protection de l’écosystème congolais.
Dans une note audiovisuelle relayée par l’Agence Congolaise de Presse (ACP), elle a rappelé l’importance de l’écosystème congolais dans la préservation de l’humanité et a déploré le silence de ces organisations.
« Comment expliquer que le parc national des Virunga, déclaré aire protégée par l’UNESCO, soit devenu un sanctuaire pour les groupes armés et contrôlé par des terroristes ? L’UNESCO reste les bras croisés et n’a pas plaidé auprès du Conseil de sécurité de l’ONU, tandis que le monde observe », s’est interrogée Bazaiba qui a souligné que la RDC ne peut pas assumer seule la responsabilité de protéger l’humanité tout en luttant contre le terrorisme.
La ministre a également déploré le manque de soutien de la part de l’Organisation Mondiale pour les Migrations (OIM), du Haut-Commissariat aux Réfugiés (HCR) et d’autres ONG internationales dans les efforts de préservation de l’environnement en RDC, tout en soulignant les conséquences de leurs actions passées en faveur des refugiés rwandais.
« Depuis plusieurs années, l’OIM, le HCR et d’autres ONG internationales ont coûté près de 500 m³ d’arbres chaque jour pour fournir des tentes aux réfugiés rwandais, leur donner du bois pour la cuisson et préparer des ustensiles comme des lits », a expliqué la ministre.
Poursuivant son speech, Bazaiba a déclaré qu’aucune de ces organisations n’a donné un seul rond pour le programme de reboisement.
Japhet Mukoko