Le président congolais Felix Tshisekedi est arrivé ce mardi à Belem, au Brésil, où il doit participer au sommet de l’Amazonie qui s’ouvre le même jour.
Invité à ces assises de deux jours par son homologue brésilien, Lula Da Silva, Tshisekedi va intervenir en tant que « dirigeant du pays-leader du Bassin du Congo ».
L’année dernière, le Brésil, la RDC et l’Indonésie avaient signé, en marge de la COP-27, une alliance trilatérale pour la coopération sur les forêts tropicales et l’action climatique.
Le sommet de l’Amazonie va permettre aux chefs d’Etat de ces trois pays, qui constituent, grâce à leurs ressources forestières, les deux poumons de la planète, de développer un front commun pour la préservation de ces ressources.
Pour le président brésilien Lula, le sommet de Belém est aussi l’occasion, particulièrement pour les huit pays signataires du pacte de l’Amazonie, de discuter des moyens d’attirer des investissements, de lutter contre la déforestation, de protéger les peuples autochtones et d’encourager le développement durable face au changement climatique.
Les présidents de ces 8 pays ont également effectué le déplacement de Belem.
Les pays signataires du pacte de l’Amazonie sont notamment le Brésil, la Bolivie, la Colombie, l’Equateur, la Guyane, le Pérou, le Suriname et le Vénézuéla.
Chaly Sunda