En détention depuis le 14 janvier, dans les locaux de l’Agence nationale des renseignements pendant quelques jours, puis à la prison centrale de Makala, l’ancien conseiller spécial de Félix Tshisekedi vient de bénéficier d’une liberté provisoire.
Après plusieurs refus, le Tribunal de grande instance de Kinshasa -Gombe lui a finalement accordé ce samedi 22 juillet la liberté provisoire, cinq jours après une énième demande de ses avocats.
Ces derniers ont présenté le caractère « illégal » de son arrestation dans les locaux de l’ANR alors qu’il répondait à une invitation pour une séance de travail et son état de santé « critique », pour demander cette libération provisoire.
Mais selon Jeune Afrique, cette libération a été précédée d’un « bal des sécurocrates » à la prison centrale de Makala, dont celui de Christian Ndaywel, le chef des renseignements militaires ou encore de l’adjoint de l’administrateur de l’Agence nationale des renseignements (ANR).
Celui qu’on surnomme Bifort est accusé de » trahison, tentative d’atteinte à la sûreté de l’État et propagation de faux bruits ».
Infos.cd