L’activiste Gloria Sengha s’est exprimée, une semaine après sa libération des geôles de l’Agence nationale des renseignements (ANR).
Dans une déclaration publiée ce mercredi, elle réaffirme sa détermination à poursuivre son combat pour « revendiquer l’amélioration (des) conditions de vie » des Congolais sous le label « Tolembi pasi » (entendez: nous sommes avons marre de la misère).
Arrêté le 17 mai au terme d’une réunion de ce mouvement dont elle est initiatrice, Gloria Sengha a passé « injustement près de deux mois dans le cachot de l’ANR » pour être finalement libérée le 4 juillet.
« Je tiens à remercier chacun d’entre vous, que vous ayez manifesté dans les rues, signé des pétitions, partagé notre message sur les réseaux sociaux ou simplement prié pour ma liberté. Votre soutien a été la bougie d’espoir qui a illuminé mon chemin dans les moments les plus sombres », a dit Gloria Sengha.
Ancienne de la Lucha, la jeune dame, qui a compétitie aux législatives nationales sous la bannière du parti Envol, s’est dit « emplie de gratitude et de reconnaissance » devant la détermination, solidarité et l’ engagement indéfectible dont elle a été bénéficiaire durant son calvaire et qui lui ont permis de tenir bon et de ne pas abandonner.
« Notre lutte n’est pas terminée, mais cette victoire nous donne la confiance nécessaire pour poursuivre notre combat pour l’amélioration des conditions de vie de notre peuple », a-t-elle poursuivi.
Désormais libre, Gloria entend puiser dans cette expérience la force nécessaire à la continuité de ce combat « pour construire un avenir meilleur » pour la RDC et t les générations futures, convaincue que « le changement ne vient pas sans sacrifice ».
Sengha était à son deuxième séjour dans les geôles de l’ANR. La première, en 2016 sous le régime Kabila, a permis au monde de découvrir son militantisme alors qu’elle s’est placée en première ligne de la lutte contre un troisième mandat de l’ancien président de la République.
Yvette Ditshima