Les mouvements rebelles dans l’Est de la République Démocratique du Congo ne sont pas seulement l’œuvre des étrangers, mais aussi des fils du pays.
C’est ce qui ressort d’un point de presse tenu, le vendredi 6 août 2021, au Nord-Kivu, par le Porte-parole du Gouverneur militaire, le général de brigade, Sylvain Ekenge.
« Nous avons arrêté 145 collaborateurs des ADF au sein de la population (…) 50 sont des congolais, et pire ils sont originaires de Butembo et Beni, deux grandes villes du Nord-Kivu », a-t-il indiqué.
Dans la même optique, les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) ont également tablé sur le bilan des pertes en vies humaines enregistrées depuis le début des activités dédiées à l’État de siège décrété par le Commandant suprême et Président de la République, Félix Tshisekedi. Il se dégage en effet un tableau sombre.
Selon le porte-parole du Gouverneur militaire, « 500 civils ont péri suite aux atrocités attribuées à ces forces rebelles.»
Entre-temps, les FARDC ne jurent que sur la traque de ces forces négatives en vue de réinstaurer la paix dans cette partie de la République qui fait l’objet de tueries depuis plus d’une décennie.
L’État de siège, à titre de rappel, a été décrété depuis le 6 mai 2021 et est à ce jour à sa cinquième promulgation par le Chef de l’État congolais.
Guillaume Mavudila