L’organisation internationale Human Rights Watch soupçonne l’existence d’un accord entre le pouvoir et l’ancien administrateur général de l’Agence nationale des renseignements, Kalev Mutond.
Human Rights Watch interpelle ainsi le président Félix-Antoine Tshisekedi.
« Si le président Tshisekedi est réellement déterminé à lutter contre l’impunité, il doit veiller à ce que Kalev soit tenu responsable des nombreuses exactions graves qu’il a supervisées. Pour les victimes, la justice n’est pas négociable », écrit Thomas Fessy, chercheur principal de l’organisation pour la RDC.
Kalev Mutond est rentré discrètement au pays le mois dernier, après plus d’une année d’exile à l’extérieur du pays.
Des sources renseignent qu’il aurait demandé pardon à tous ceux qui l’accusent de « détention arbitraire », de « torture » et de « tentative de meurtre ».
Si certains, comme l’ancien secrétaire général de l’UNC, Bertrand Ewanga, ont accepté de le pardonner, ce n’est pas le cas des activistes Christopher Ngoyi et Carbonne Beni qui comptent parmi les plaignants.
Socrate Nsimba