La Voix des Sans Voix pour les droits de l’Homme (VSV) accueillle avec satisfaction la nomination d’une femme à la tête du gouvernement, une première depuis l’indépendance.
Le 1er avril, Félix Tshisekedi a jeté son dévolu sur l’économiste et technocrate Judith Sumwina Tuluka pour diriger le premier gouvernement issu des élections du 20 décembre dernier.
Si elle salue une nomination qui vient « consacrer, mieux renforcer l’égalité Homme-Femme », l’Ong La Voix des Sans Voix pour les droits de l’Homme (VSV) appelle, dans un communiqué parvenu le 2 avril à Infos.cd, les cadres de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) d’où est issue Judith Sumwina Tuluka, de l’épargner de la pression « pour qu’elle ait les mains libres dans l’accomplissement de sa noble mission à la tête de la primature.»
Par ailleurs, elle invite l’ancienne ministre du Plan « à œuvrer pour le bien- être de la société et surtout pour l’amélioration du social de la population et pour la paix effective à l’est de la RDC où les souffrances indicibles des déplacés internes et les violations graves des droits humains perpétrées par le M23 soutenu par le Rwanda révoltent la conscience humaine.»
Aussi, la VSV recommande-t-elle une réduction sensible de la taille du prochain gouvernement et sa composition à plus de 70% par de nouvelles personnalités.
L’équipe sortante comptait 58 membres et a souvent été critiquée pour son caractère budgetivore. Selon Jeune Afrique, au terme des consultations de l’informateur Augustin Kabuya, c’est le principe d’un poste ministériel pour dix députés nationaux qui a été retenu dans la répartition des responsabilités entre les partis membres de la majorité. Sachant que cette dernière compte près de 450 députés, on ne serait pas loin d’une équipe gouvernementale avec une cinquantaine de ministres.
Infos.cd