La décision sur la participation ou non des députés d’Ensemble pour la République a été très attendue dans l’opinion après que le président de cette formation politique a semblé soufflé le chaud et le froid sur la question.
A l’issue d’un conclave de deux jours, tenu à Lubumbashi, le verdict est finalement tombé : Ensemble va siéger à l’Assemblée nationale pout y exercer une « ipposition républicaine ».
Cette option, selon certains observateurs, est une reconnaissance tacite de la victoire de Félix Tshisekedi à la présidentielle du 20 décembre dernier.
Katumbi et quelques candidats président de la République avaient rejeté les résultats publiés par ma CENI et donnant Félix Tshisekedi pour vainqueur. Ils en sont arrivés à exiger la réorganisation d’un nouveau scrutin présidentiel, celui du 20 janvier ayant été entaché de « fraude » expressément organisée pour favoriser la victoire du chef de file de l’Union sacrée.
Moïse Katumbi, qui, un moment, a même revendiqué la victoire à la présidentielle de décembre 2023, a ainsi coupé l’herbe sous les pieds des autres leaders de l’opposition et se dirige peut-être vers le rôle de porte-parole de l’opposition, estime-t-on.
Dans son discours d’investiture, Félix Tshisekedi avait exprimé son ouverture pour la mise en place du bureau du porte-parole de l’opposition, jusqu’ici jamais effectif après quatre cycles électoraux.
Moïse Katumbi, qui compte pas moins de 18 élus au Parlement, détient la première force de l’opposition au Parlement.
PML