Ce lundi, Kinshasa devient le centre des discussions sur la paix en Afrique, en accueillant la 1245ème réunion du Conseil de paix et sécurité (CPS) de l’Union africaine (UA). Cette session est marquée par la participation de 11 ambassadeurs représentants 15 États membres de cet organe clé de l’UA.
Depuis avril 2024, la République démocratique du Congo siège au CPS pour un mandat de deux ans . En novembre, elle assure la présidence tournante de cet organe, sous la conduite de Thérèse Kayikwamba Wagner, ministre congolaise des Affaires étrangères, Coopération internationale et Francophonie.
Placée sous le thème : « La mise en œuvre des programmes de désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR) de développement et reconstruction post-conflit (RDPC) : défis et perspectives », cette session vise à renforcer les efforts de gestion et de résolution des conflits sur le continent, tout en réaffirmant les principes fondamentaux inscrits dans l’Acte constitutif de l’UA.
La réunion se penchera sur les programme DDR et RDPC , avec une évaluation des progrès réalisés et une réflexion sur les mécanismes mieux adaptés pour renforcer l’efficacité ; les conflits persistants dans l’Est de la RDC , où les défis sécuritaires demeurent une priorité régionale et continentale.
La session compte également sur la participation de l’ambassadeur Bankole Adeoye, commissaire de l’UA en charge des affaires politiques, paix et sécurité, et d’une délégation de haut niveau.
Créé en 2004, le CPS est chargé de la prévention, de la gestion et du règlement des conflits en Afrique. Il agit comme un organe central pour coordonner les réponses continentales face aux crises sécuritaires.
Giscard Havril Mane