Dans son discours sur l’état de la Nation ce mercredi devant les deux chambres du Parlement réunies en congrès, le président Félix Tshisekedi a annoncé le lancement de la deuxième phase du programme de construction d’infrastructures dans le cadre du partenariat « minerais contre infrastructures », signé avec le Groupement d’entreprises chinoises (GEC).
Tshisekedi a souligné que cet avenant au contrat chinois permettra de construire près de 7 000 kilomètres de routes, destinées à relier le Nord et le Sud, ainsi que l’Est et l’Ouest du pays, tout en passant par les régions du centre. Ces infrastructures, selon le président, visent à renforcer la connectivité nationale et à soutenir le développement économique des provinces.
À Kinshasa, les travaux incluront la construction de rocades stratégiques et de la route Mbudi–Aéroport de N’djili, passant par Kimwenza et N’djili Brasserie.
Pour les provinces, plusieurs axes d’intérêt national ont été identifiés, parmi lesquels Mbuji-Mayi–Nguba (via Mwene-Ditu), Kaniama Kasese–Kalemie (via Manono et Luena), Mbuji-Mayi–Kabinda, Kindu–Bukavu–Goma et la route d’Akula dans la région de l’Équateur
Ces projets devraient non seulement désenclaver plusieurs régions du pays, mais aussi soutenir les activités économiques locales et améliorer l’accès aux services de base.
Le président Tshisekedi a insisté sur les retombées économiques et sociales de ce programme, notamment la promotion du marché intérieur, la création d’emplois, l’accélération du programme de développement local des 145 territoires et la diversification de l’économie nationale.
Le chef de l’État a également salué la révision du contrat initial avec le GEC, permettant de débloquer des fonds supplémentaires pour ces travaux. Cette révision, menée dans le cadre de son mandat, vise à renforcer la transparence et l’efficacité dans l’exécution des projets d’infrastructures.
Dieumerci Diaka