Le Fonds de Promotion de l’Industrie (FPI) a déploré le comportement de certains patrons des organes de presse qui se sont lancés, selon lui, dans une pratique qui n’honore pas la profession du journalisme en République Démocratique du Congo (RDC).
Cette déclaration a été faite, le lundi 10 janvier 2022, dans un communiqué de presse publié par la Cellule de communication du FPI qui a voulu rétablir la vérité face à cette triste réalité qui tient à salir l’image de son Directeur Général intérimaire.
A en croire ce document, les éditeurs de certains médias de la place dont les noms sont repris dans leur communiqué « ont publié sans autorisation des articles pour le compte du FPI et introduit des factures afin d’en réclamer paiement », et ce, « sans avoir reçu au préalable un mandat écrit ou verbal omme l’exigent les fondamentaux du FPI ».
« Dans leur façon de faire, qui du reste est non professionnelle et sur fond d’un excès de zèle doublé d’arrogance, ces éditeurs harcèlent le Directeur Général intérimaire du FPI par des appels, des SMS, ainsi que des messages sur l’application WhatsApp intempestifs pour réclamer le paiement de ces factures », a révélé la Cellule de communication du FPI.
Et d’ajouter : « Le FPI constate avec regret que malgré les multiples explications fournies à ces personnes et le fait que l’Union Nationale de la Presse d u Congo (UNPC), qui est l’organe d’autorégulation, a été associée à la démarche pour décourager cette mauvaise pratique et sévir en rappelant à l’ordre ces quatre éditeurs, les harcèlements se poursuivent sans désemparer jusqu’à atteindre des fois quarante appels de harcèlement par jour (de jour comme de nuit). »
Face à toutes ces menaces, le FPI prévient de saisir les instances judicaires afin d’apporter de l’éclairage sur ce dossier qui vise à déstabiliser sa Direction générale.
« Par conséquent, le FPI, considérant que cette situation impacte négativement la quiétude de travail de sa Direction générale, dénonce de manière vigoureuse cet état de choses et entend mettre fin à ces désagréments en portant plainte contre tous ces précités », conclut le communiqué.
La rédaction