Le président en exercice de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) et président du Burundi, Evariste Ndayishimiye, a dirigé, jeudi à Bujumbura, une réunion du Mécanisme conjoint de coordination (MCC) pour la mise en œuvre du cessez-le-feu et le retrait du M23 dans l’Est de la RDC.
La principale résolution de cette réunion est la mise en place d’un Mécanisme d’exécution chargé de la mise en œuvre des décisions du Sommet des chefs d’État, tenu le 17 février dernier à Addis-Abeba en marge de la session ordinaire de l’Union africaine.
Au cours de ce sommet, les chefs d’Etat ont entériné le plan de retrait des rebelles du M23 des entités congolaises sous leur contrôle. Ce plan a été élaboré début février par les chefs d’état-major des armées des pays membres de l’EAC.
Le mécanisme d’exécution a été chargé de rencontrer, endéans une semaine, les parties belligérantes et les représentants du gouvernement congolais pour amorcer la mise en œuvre du cessez-le-feu et le retrait du M23.
Il lui incombe en plus d’élaborer un plan d’action et une feuille de route pour la mise en œuvre du cessez-le-feu et le retrait du M23. Ces rebelles devraient entamer leur processus de retrait le 28 février dernier. Mais rien n’est fait jusqu’à ce jour.
Le mécanisme d’exécution sera chapeauté par un Bureau conjoint composé du commandant du mécanisme ad hoc de vérification (président), du commandant de la Force régionale de l’EAC (vice-président), du commandant du mécanisme conjoint de vérification élargi (secrétaire) ainsi que du commandant du mécanisme de suivi et de vérification de l’EAC.


Laurent Omba