Le Président de la République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a échangé par appel téléphonique avec l’ambassadrice des États-Unis près des Nations-Unies, Linda Thomas-Greenfield sur plusieurs questions de l’heure dont la question relative à la sécurité dans l’Est du pays.
Pour Linda Thomas-Greenfield, il était question de faire parvenir au Président congolais toutes les préoccupations de son pays vis-à-vis des attaques dont les goupes rebelles sont à la base.
Les États-Unis, à travers la Mission des Nations-Unies pour la stabilisation en République Démocratique du Congo (MONUSCO), tient à accompagner le pays de Félix Tshisekedi dans la lutte pouvant mettre fin aux actions des forces négatives.
En ce qui concerne les autorités militaires nommées dans le Nord-Kivu et l’Ituri durant cette période d’état de siège, les États-Unis ont exhorté Félix Tshisekedi à veiller pour que ces dernières «respectent les engagements de la République Democratique du Congo en matière de droits humains».
Pour ce qui est de certains officiers de l’armée congolaise qui sont toujours associés dans la gestion du pays alors qu’ils sont cités dans des dossiers de droits de l’homme, l’administration Biden n’a pas manqué de faire savoir au Chef de l’État congolais des inquiétudes quant à ce.
De son côté, Félix Tshisekedi, tout en réaffirmant la volonté manifeste des États-Unis de soutenir la création d’emplois dans le cadre du Partenariat privilégié pour la paix et la prospérité, s’est lui apesanti sur le programme de désarmement, démobilisation et réintégration communautaire des éléments sortis des groupes armés.
Guillaume Mavudila
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