Le ministre des Droits humains, Albert Fabrice Puela, s’est indigné d’apprendre que des activistes des droits de l’homme ont été interpellés et arrêtés à Goma pour avoir réclamé l’accès à l’eau potable.
Dans un communiqué rendu public le jeudi et consulté par Infos.cd, il a indiqué que « nul ne peut porter atteinte au droit de revendication et de manifestation, lorsqu’il s’agit de la défense d’un droit reconnu ».
Occasion pour lui de rappeler aux autorités administratives et judiciaires « qu’il appartient à l’État de veiller à l’exercice des libertés fondamentales ».
Par ailleurs, le ministre des Droits humains a insisté sur l’obligation de promouvoir, de protéger et de respecter les droits humains et libertés fondamentales par les pouvoirs étatiques.
Pour lui, le respect de l’ordre public est l’unique cadre qui permet l’expression des libertés de tous et de chacun.
Lundi dernier, des militants du mouvement citoyen Lutte pour le Changement (Lucha RDC-Afrique) ont été arrêtés à Goma pendant qu’ils manifestaient contre la pénurie d’eau dans le chef-lieu du Nord-Kivu.
Cette manifestation était organisée dans le cadre de la campagne « Goma veut de l’eau portable ».
L’eau est devenue une denrée rare dans plusieurs coins de la ville de Goma. Certaines familles se ravitaillent au lac Kivu.
Fidèle Kitsa