L’ambassadrice de la Grande Bretagne en RDC, Alyson King Obe, s’est entretenue mercredi avec le président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso.
L’assassinat du député national Chérubin Okende a figuré au menu de leurs échanges.
« J’ai exprimé mes condoléances pour la perte de l’honorable Chérubin Okende. Notre rôle sera peut-être d’aider dans l’enquête », a dit Alyson King au sortir de son audience chez Mboso.
L’expression de Londres d’apporter son expertise dans l’enquête autour de l’assassinat de cet ancien ministre des Transports, rencontre l’une des exigences de la famille biologique et politique de la victime.
Pour celle-ci, la présence des experts internationaux dans les enquêtes est une « garantie de transparence » pour la manifestation de la vérité autour de ce « crime d’Etat ».
Conformément à cette exigence, des experts sud-africains, belges et roumains séjournent, depuis la semaine dernière, à Kinshasa, où, avec les experts de la MONUSCO et de la justice congolaise, ont participé à l’autopsie du corps de Chérubin Okende.
Enlevé le 12 juillet dernier dans les installations de la Cour constitutionnelle, Chérubin Okende, porte-parole du parti de Katumbi, a été retrouvé mort le lendemain à bord de son véhicule, son corps portant notamment des traces des balles.
Yvette Ditshima