Après les différentes réactions des acteurs politiques de la République Démocratique du Congo, c’est le tour de certaines nations du monde de se prononcer sur l’investiture du nouveau Bureau de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), par le Président de la République, Félix Tshisekedi.
Tout en réaffirmant leur soutien aux principes partagés des valeurs des scrutins de 2023 en RDC, l’Union européenne dans son ensemble, les États-Unis d’Amérique, le Canada et tant d’autres pays n’ont pas caché leur regret pour ce qui est du manque de consensus à l’égard du choix des nouveaux animateurs de la CENI.
À ce sujet, ces derniers ont tenu de prime abord à rappeler au pouvoir de Kinshasa la nécessité de « rechercher l’adhésion de tous les acteurs concernés », notamment les forces politiques de l’opposition et la société civile de la place. Et ce, selon eux, pour garantir la confiance de toutes les parties prenantes dans ce processus électoral.
« À cette fin, les prochaines étapes cruciales incluront la révision de la loi électorale, qui doit renforcer les mécanismes de contrôle et de transparence, le lancement effectif du processus d’identification et d’enrôlement des électeurs, ainsi que l’établissement d’un budget idoine et d’un calendrier électoral respectant les échéances constitutionnelles », peut-on lire dans ce document.
Et de réaffirmer leur « soutien au Gouvernement congolais pour l’organisation d’élections transparentes, libres et inclusives dans les délais prévus par la Constitution ».
Pour rappel, le nouveau Président de la CENI, Denis Kadima et son bureau ont prêté serment ce même mardi 26 octobre 2021 devant la Cour Constitutionnelle.
À cette même occasion, les remplaçants de l’équipe Nangaa ont juré de travailler dans le respect de la Constitution, pour une Centrale électorale attachée à ses valeurs fondamentales, dont l’« indépendance », la « neutralité », l’ « impartialité » et la « transparence ».
Guillaume Mavudila