Le Conseil de l’Union Européenne (UE) a prolongé jusqu’en 2022 ses sanctions à l’égard des personnalités de la République Démocratique du Congo. Il s’agit d’une liste qui reprend au total 10 noms des tenanciers du pouvoir sous le régime de Joseph Kabila.
Dans son communiqué rendu public, l’UE a appuyé sa décision sur base de son évaluation de la situation dans le pays, mais également en tenant compte des cas des individus.
À en croire la même source, « il est interdit aux personnes et entités de l’UE de mettre des fonds, directement ou indirectement à la disposition des personnes accusées de violations de droits de l’homme et à l’obstruction du processus électoral ».
« A cet égard, l’UE est particulièrement préoccupée par les rapports des Nations-Unies qui mettent en évidence, dans l’espace public et sur les réseaux sociaux, une augmentation des discours et messages de haine appelant à la violence, à la discrimination et à l’hostilité, souvent dirigées contre des groupes ethniques ou des personnalités publiques ».
En outre, poursuit le communiqué, l’UE continuera à suivre de près cette situation qui prévaut au sein de la société congolaise.
Rappelons que lesdites sanctions ont été prises en 2016 après des études et observations réalisées par cette institution européenne.
Dans son rapport, l’Union européenne avait préconisé le gel des avoirs des proches collaborateurs du prédécesseur de Félix Tshisekedi.
Les personnalités incriminées sont toutes interdites de voyage sur le territoire de l’Union européenne.
La rédaction