Contrairement à Martin Fayulu et à Delly Sessanga, Moïse Katumbi et Augustin Matata sont favorables pour la désignation du porte-parole de l’opposition.
Les partis de Katumbi et Matata, représentés par leurs secrétaires généraux et experts au cours d’une réunion tenue mardi, ont convenu d’accélérer le processus de désignation du chef de l’opposition.
Ils ont, sur le champ, entrepris de travailler sur les derniers réglages du règlement intérieur devant régir l’opposition pendant la législature 2023-2028.
Les délégués de deux partis, a fait savoir Franklin Tshamala de LGD, ont penché sur les différentes zones d’ombre contenues dans le projet de règlement intérieur de l’opposition.
Pendant ce temps, Envol de Delly Sessanga, en coalition avec Katumbi lors de la dernière présidentielle, a rejeté l’appel lancé par Ensemble pour la République aux autres partis politiques membres de l’opposition pour la rédaction de ce texte légal.
Peu avant Envol, Martin Fayulu Madidi, chef de l’ECIDé, s’est aussi opposé à cette démarche du parti katumbiste.
Fayulu et Sessanga sont d’avis qu’à la suite de « simulacre d’élections », organisées fin décembre dernier, l’on ne peut se retrouver dans un contexte de majorité et opposition institutionnelles au risque de cautionner la « fraude électorale » déplorée.
A cette posture adoptée par ces deux candidats malheureux à la dernière présidentielle, Franklin Tshamala a réagi :
« Nous n’allons pas nous attarder sur cela. Nous sommes l’opposition politique et la loi nous oblige à travailler ensemble pour débattre des questions institutionnelles et de gouvernance du pays ».
Depuis l’adoption de la loi sur le statut de l’opposition en RDC, le pays n’a jamais eu droit à un porte-parole.
Giscard Havril Mane