Le débat sur la question se rapportant à la nouvelle taxe dite de Registre des Appareils Mobiles (RAM) est loin d’être clôturé en République Démocratique du Congo.
En effet, les réactions des personnalités tant politiques que des forces vives du pays fusent de tout bord. La quasi-totalité d’entre elles se joignent au peuple congolais pour exiger du Ministre de tutelle, Augustin Kibassa, la suppression immédiate de cette taxe jugée d’ « illégale » par plus d’un expert en la matière.
S’inscrivant dans cette lutte, Noël Tshiani estime que la suppression de ladite taxe va « sauver la crédibilité du Gouvernement ».
Le candidat malheureux à l’élection présidentielle de 2018 souligne qu’agir autrement exposerait davantage l’équipe Sama Lukonde à une motion de défiance.
« Si le Premier Ministre Sama Lukonde négocie avec les députés pour le maintien de la taxe RAM pourtant illégale et désavouée par la population, il expose tout son Gouvernement à une motion de défiance aux conséquences incalculables », a-t-il indiqué.
Kibasa ce mercredi au Palais du peuple
L’initiateur de la taxe RAM et Ministre des Postes Télécommunications, Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (PTNTIC), Augustin Kibassa, est attendu, ce mercredi 13 octobre 2021, devant les députés nationaux pour répondre à toutes les questions qui lui ont été posées récemment dans le cadre de ce dossier.
Pas plus tard que le mardi 12 octobre 2021, les députés nationaux appartenant au Front Commun pour le Congo avaient déposé une motion de défiance contre Kibasa pour exiger son départ de la tête du ministère des PTNTIC après la clameur publique observée sur toute l’étendue du territoire national.
Selon le Président du groupe parlementaire PPRD et Alliés, Didi Manara, 101 signatures ont été collectées et déposées au Bureau de l’Assemblée nationale dirigée par Christophe Mboso.
Il y a lieu d’indiquer que la plénière de ce jour serait sans nul doute celle de tous les enjeux.
Tout porte à croire qu’il y a d’un côté, l’orgueil du camp au pouvoir qui tient à ne pas tomber devant une opposition qui, de l’autre côté, jure sur la stabilité de la vie sociale du petit peuple.
Somme toute, les congolais de tous les quatre coins de la République restent focalisés sur la suite que réservera cette affaire.
Guillaume Mavudila