Le président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, a échangé, mercredi, avec une délégation de la REGIDESO, conduite par Alphonse Kisolokele, président du Conseil d’administration et le directeur général adjoint Jean-Bosco Mwaka.
Cette délégation a fait part au président de la chambre basse du parlement de doléances de cette entreprise publique, confrontée à de nombreuses difficultés pour son fonctionnement à plein régime.
Ils ont notamment évoqué le non paiement de la dette intérieure qui ne cesse de s’accroître et de la spoliation de leurs sites et stations dans les grandes agglomérations du pays.
Face à ces déboires, les autorités congolaises, selon Alphonse Kisolokele, n’ont pas soutenu la REGIDESO. Ce qui, de son avis, place l’entreprise dans l’impossibilité de financer la desserte domestique.
« L’État congolais doit à la REGIDESO environ 859 milliards de francs congolais. Une somme qui subit la rigueur de la dévaluation (du francs congolais sur le marché de change, Ndlr) au cours des années », a-t-il révélé.
En outre, le PCA de la REGIDESO a relevé le fait d’avoir perdu une masse importante de plus gros clients de cette entreprise publique spécialisée dans la production et la distribution de l’eau. Il s’agit principalement des entreprises industrielles.
« Ces entreprises ont toutes recouru au forage pourtant un secteur incontrôlé qui menace la stabilité du sol dans la capitale à cause de la surconsommation de la nappe phréatique », a-t-il fait remarquer au président de l’Assemblée nationale.
Ce dernier a promis d’impliquer les membres de son bureau pour voir dans quelle mesure la REGIDESO va présenter son plan stratégique de développement à la plénière.
Dieumerci Diaka