Le Bureau conjoint des Nations-Unies aux droits de l’homme (BCNUDH) a, dans un rapport publié jeudi, recensé plus de 2.500 cas de violation et d’atteinte aux droits de l’homme perpétrés à travers la RDC au cours de la première moitié de l’année en cours.
Ces chiffres représentent une augmentation de 3% par rapport au second semestre de l’année dernière et une diminution de 29% comparée aux six premiers mois de 2022, selon le même rapport.
« Ces violations et atteintes ont fait au moins 4.646 victimes parmi lesquelles 959 hommes, 367 femmes et 154 enfants », a noté le BCNUDH.
Du côté des bourreaux, ce rapport pointe du doigt les agents de l’Etat, reconnus auteurs de 935 cas de violation de droits de l’homme, 36%. Dans cette catégorie de bourreaux, les éléments de l’armée et de la police mènent la danse.
Les groupes armés, selon le BCNUDH, ont été auteurs de 64% de cas de violation de droits de l’homme répertoriés lors du premier semestre 2023.
A l’actif des Maï-Maï, ce rapport a placé 23% de ces violations contre 17%, 14% et 12% respectivement attribués aux ADF 17%, à la CODECO et au M23.
Les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri, en proie à l’insécurité, arrivent en tête des provinces victimes avec plus de 82% des cas.
Giscard Havril Mane