Pendant que Moïse Katumbi, Martin Fayulu, Matata Ponyo et Delly Sesanga faisaient ce jeudi face à la police qui les empêchés d’organiser un sit-in devant le siège de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Félix Tshisekedi était au moment à Pékin, en marge de sa visite officielle, face aux Congolais vivant à Chine.
Comme souvent dans ce genre d’exercice qu’il s’est donnait pendant certains de ses voyages, le chef de l’État s’est offert à cœur ouvert.
Face aux contestations de l’opposition qui critique un processus électoral “chaotique”, Félix-Antoine Tshisekedi pense qu’elle ne sait pas ce qu’elle cherche.
« Elle [opposition] a dénoncé la CENI, la Cour constitutionnelle et finalement ils ont rejoint le processus [ par l’enrôlement]. Cela me rappelle 2018 lorsque les mêmes étaient en train de dénoncer la machine à voter, pour finalement appeler à voter à une semaine des élections. On ne sait pas ce que l’on veut », a déclaré le chef de l’État qui signe et persiste :
« Les élections auront bel et bien lieu à la date prévue. Personne ne nous empêchera de le faire ».
Félix Tshisekedi a même tenté d’établir un lien entre les agissements de l’opposition et son désormais ennemi juré, Paul Kagame.
« Ça rejoint les velléités de cet horrible voisin qui peut déstabiliser la RDC à l’Est, et maintenant emmener le foyer de tension au cœur de Kinshasa tout en comptant sur une ébullition du côté du Katanga. Nous sommes au courant de tout ça. Ne vous en faites pas. Et nous allons nous défendre bec et ongle… Ce dont je suis sûr, ce que nous ne perdons pas cette bataille »..
Socrate Nsimba