Le candidat à la présidentielle du 20 décembre dernier a été empêché ce lundi de quitter sa résidence de Kashobwe, en province du Haut-Katanga pendant plusieurs heures, par des éléments armés.
Dans une vidéo sur les réseaux sociaux, son porte-parole, Olivier Kamitatu, a dénoncé une
« résidence surveillée de fait qui s’inscrit dans une démarche d’une escalade dictatoriale qui vise à écraser toute forme d’expression démocratique, pacifique et non violente.»
« Le pouvoir cherche à intimider un leader politique dont le seul crime est de demander l’annulation des élections les plus frauduleuses jamais organisées dans notre pays », indique-t-il.
Le gouverneur du Haut-Katanga, Jacques Kyabula a reconnu « malheureux incident».
« Aucune instruction n’a été donnée dans le sens de restreindre la liberté de circuler de qui que ce soit à Kashobwe. Dès que nous avons appris ce faux pas commis par quelques éléments des forces de l’ordre dépêchés, du reste, dans cette partie de la Province du Haut-Katanga en vue de dissuader les velléités de certains compatriotes à vandaliser les biens de leurs adversaires politiques, nous avons immédiatement ordonné la levée de cette barrière, chose qui a été aussitôt faite », a-t-il déclaré.
Arrivé deuxième à la dernière présidentielle organisée, le leader de Ensemble pour la République continue à exiger l’annulation des élections.
Giscard Havril Mane