
En République Démocratique du Congo, la libération provisoire du Président National de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC), Vital Kamerhe, est au centre des critiques au sein de l’opinion nationale.
Condamné à 20 ans de prison par le Tribunal de Grande Instance de Kinshasa-Gombe, puis à 13 ans au second degré (Cour d’Appel), Vital Kamerhe a regagné sa résidence en homme libre après cette décision émanant de la Cour de Cassation.
D’après Noël Tshiani, le fait pour l’ancien Directeur de cabinet du Chef de l’État de recouvrir sa liberté « sans purger sa peine » est un mauvais départ pour le régime actuel.
À l’en croire, cela remet en cause l’État de droit tel que prôné par le Président de la République, Félix Tshisekedi.
« Si Vital Kamerhe sort de prison sans avoir purgé la peine conformément à la loi, alors la RDC est mal partie sous la présidence de FATSHI. L’État de droit, la lutte contre la corruption et les détournements des fonds publics deviennent des slogans creux et sans signification », a-t-il indiqué.
Pour rappel, c’est le lundi 6 décembre 2021 que l’ancien Président de l’Assemblée nationale a bénéficié de la liberté provisoire après plus d’un an passé à la prison centrale de Makala.
Ce dernier a été accusé des faits de détournements des deniers publics estimés à des millions de dollars dans le cadre du procès 100 jours de Félix Tshisekedi.
À l’UNC, l’heure est à la fête pour les militants et cadres du parti après l’annonce de cette nouvelle.
La rédaction
