Le désengagement de la Mission de l’Organisation des Nations unies en République démocratique du Congo (MONUSCO) continue de se faire progressivement dans ce pays. Ce sera au tour de la province du Tanganyika de dire au revoir à la mission onusienne au 30 juin prochain.
« Cette mission devrait participer à l’identification des priorités sur lesquelles se concentrer dans le cadre du retrait échelonné, responsable et durable de la mission, conformément au plan de la MONUSCO, qui prévoit un retrait du Tanganyika au 30 juin 2022 »; a annoncé le porte-parole de cette organisation, Mathias Gillmann.
C’est dans ce cadre que le Représentant spécial adjoint du Secrétaire général, Coordonnateur résident et Coordonnateur humanitaire, David McLachlan-Karr, s’est rendu le mercredi 29 septembre dans cette province avec une délégation composée de représentants de l’équipe de pays des Nations Unies dont ceux du PNUD et d’OCHA. Ils poursuivront leur séjour jusqu’au vendredi 1 octobre.
L’équipe rencontrera des autorités provinciales, divers acteurs de la société civile, des groupes de femmes et des représentants de la jeunesse, des ONGs nationales et internationales, ainsi que des Agences, Fonds et programmes déjà présents dans la province.
Elle visitera par la suite deux projets financés par le Fonds pour la consolidation de la paix (PBF).
La tournée de la délégation prendra fin à Kabeya Mayi (territoire de Nyunzu) où la MONUSCO a déployé une base temporaire, dans le cadre de son mandat de protection des civils.
Par ailleurs, Mathias Gillmann a jugé important «de rappeler que la MONUSCO ne quittera pas la République démocratique du Congo de manière précipitée ; la transition se fera par un transfert progressif des tâches de la Mission au gouvernement de la RDC, en coordination avec l’équipe de pays des Nations Unies et les partenaires concernés, qui permette à la RDC de prendre elle-même en charge sa sécurité et sa stabilité. Ce retrait se fera donc par étapes, en tenant compte de l’évolution de la situation et des besoins de protection de la population congolaise ».
Eunice Luyeye