Il s’est tenu le mercredi 29 septembre 2021, à l’Assemblée nationale, une séance plénière qui a tablé sur la question de la taxe de Registre des Appareils Mobiles (RAM).
Naturellement, c’était le Ministre des Postes, Télécommunications, Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (PTNTIC), Augustin Kibasa, qui a été invité pour répondre aux questions des députés nationaux.
Les élus du peuple ont montré une opposition à cette réforme tant dénoncée par la population congolaise.
Au cours de cette activité parlementaire, plusieurs élus du peuple ont fait le tour du perchoir de l’hémicycle pour dénoncer ce que certains ont qualifié d’« escroquerie », avant de demander sa suppression immédiate pour le bien-être social de la population locale.
Ayant pris la parole après avoir enregistré toutes les questions posées, le Ministre de tutelle ne s’est pas empêché de regretter le terme « escroc » utilisé à son égard.
Sur ce, Augustin Kibasa a tout de même sollicité, auprès de l’Assemblée nationale, un délai de 48 heures pour préparer sa défense en vue de répondre à toutes les questions. Et ce, de manière « juste » et « honnête ».
Pour rappel, la taxe RAM est une innovation lancée en République Démocratique du Congo par l’Autorité de Régulation de la Poste et des Télécommunications du Congo (ARPTC) afin de lutter contre la circulation des téléphones contrefaits.
À en croire les experts en la matière, elle permet en outre de protéger la santé des usagers contre les effets des appareils non conformes aux normes locales et internationales, à l’exemple du taux élevé de plomb.
Guillaume Mavudila