Au travers d’une correspondance signée le 23 janvier dernier, Chris Mukendi Kabemba, secrétaire général national adjoint en charge de propagande de l’Alliance des forces démocratiques du Congo (AFDC), a présenté sa démission à Modeste Bahati Lukwebo, autorité morale de ce parti politique.
Pour justifier sa démission, il a dénoncé un « braquage électoral » dont il dit avoir été victime au détriment d’un autre membre de l’AFDC.
« J’ai contesté le suffrage m’attribué par la CENI parce que disposant des fiches des résultats me donnant un score largement au-dessus du candidat qui a été proclamé sur la liste de l’AFDC-A. Malheureusement, toutes les démarches légales engagées dans le but d’obtenir la procuration du regroupement politique ont été contrées au motif qu’il a été constitué en son sein une commission, laquelle s’est substituée à la Cour constitutionnelle, dans le but d’étouffer dans l’œuf toute initiative des candidats à la Cour constitutionnelle », a expliqué Chris Mukendi.
De son avis, ce comportement traduit un « braquage électoral » et constitue « un frein à la démocratie », tout en « violant intentionnellement les droits et libertés fondamentaux » consacrés dans la Constitution de la RDC.
Chris Mukendi rejoint ainsi la liste de plus en plus longue de ces candidats malheureux aux législatives qui claquent la porte de leur formation politique, déplorant avoir été victime d’un vol de siège.
Giscard Havril Mane